gynécologieinfectionsexologiesexualitéurologie

Cystites chez les femmes… Comment les éviter ?

Près de la moitié des femmes seraient concernées, au moins une fois au cours de leur vie, par une infection urinaire.

L’infection urinaire, également appelée cystite ou inflammation de la vessie, provoque des envies urgentes ou très fréquentes d’uriner ou, à l’inverse, des difficultés à uriner, des sensations de brûlures ou des douleurs à la miction et dans le bas-ventre, ainsi qu’une urine colorée ou malodorante parfois teintée de sang.

Les femmes sont plus touchées que les hommes, car leur urètre plus court que celui de l’homme facilite la prolifération des bactéries dans la vessie. Les facteurs de risque sont nombreux, dont notamment la grossesse, l’utilisation du diaphragme comme contraceptif, les rapports sexuels, la présence d’un calcul urinaire, la modification de la flore intestinale, une rétention urinaire ou l’incapacité à vider totalement sa vessie, le diabète, une mauvaise hydratation ou encore une hygiène intime trop fréquente ou avec un produit trop agressif.

Pour prévenir les cystites, il est recommandé de boire souvent et beaucoup d’eau, d’uriner régulièrement, notamment après chaque rapport sexuel, et d’éviter les aliments qui constipent. À cela s’ajoutent d’autres mesures d’hygiène, comme le fait de s’essuyer d’avant en arrière après être allée aux toilettes et d’éviter les douches vaginales et les toilettes intimes trop agressives.

Bien que la plupart soient bénignes et simples à soigner, certaines infections urinaires se transforment en pyélonéphrite, une infection des reins. Cette dernière est souvent accompagnée de symptômes généraux comme une fièvre, des frissons, des douleurs dans le dos et le flanc ou une baisse globale de l’état de santé. Cela nécessite une consultation en urgence et une prise d’antibiotiques.

Lors d’une cystite simple, l’indication à un traitement antibiotique est discutée avec votre médecin. En cas de doute, n’hésitez pas à le consulter. Il pourra prescrire une analyse d’urine et prévenir ainsi toute complication.

Pour plus d’informations, consultez le site du Service de néphrologie et hypertension des HUG.

Crédit photo : freepik.com

Partagez cet article

Publié par Anne Dufey Teso

Médecin adjointe au Service de néphrologie et hypertension des Hôpitaux universitaires de Genève.

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *