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Je ressens un besoin irrépressible de bouger mes jambes lorsque je me couche. De quoi s’agit-il ?
Il est possible que vous souffriez d’impatience dans les jambes, encore appelée syndrome des jambes sans repos (SJSR). Ce trouble d’origine neurologique se traduit par un besoin irrépressible de bouger les jambes, lorsque la personne se détend le soir, en position assise ou couchée. Les personnes concernées décrivent des sensations désagréables qui ne peuvent être calmées qu’en bougeant, étirant ses jambes, ou en marchant.
Le SJSR est une affection fréquente, puisqu’elle touche 7 à 10 % de la population, en particulier les femmes. Il peut toutefois passer inaperçu durant des années et est de ce fait mal diagnostiqué et souvent tardivement. Ce trouble peut affecter fortement la qualité de vie et a tendance à s’aggraver avec l’âge. La nuit, il peut provoquer des difficultés d’endormissement, des réveils et un sommeil non réparateur, tandis que le jour, une somnolence, des problèmes de concentration et une fatigue extrême sont observés.
La cause directe de ce syndrome est inconnue. Il peut apparaître seul ou associé à d’autres pathologies. Il est ainsi fréquent chez les personnes souffrant de diabète, d’insuffisance rénale ou chez les femmes enceintes, particulièrement au troisième trimestre de grossesse. Si vous pensez souffrir de ce syndrome, il est important d’en parler à votre médecin. Il ou elle recherchera tout d’abord une maladie sous-jacente et la traitera au besoin.
Si les symptômes persistent, différentes solutions sont proposées pour vous soulager : diminuer la consommation de caféine, pratiquer un sport, éviter le manque de sommeil, prendre une supplémentation en fer en cas de carence. Certains médicaments, comme les neuroleptiques ou les antidépresseurs peuvent aussi favoriser ce syndrome. Dans ce cas, votre médecin envisagera une adaptation du traitement. Enfin, dans les formes les plus graves, un traitement médicamenteux peut être nécessaire.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le Centre du sommeil des HUG, spécialiste de cette pathologie.
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