Ma fille de 15 ans est en pleine crise d’adolescence. Je ne sais plus comment réagir.
L’adolescence est une période de grandes transformations. Le corps change et l’adolescent doit accepter sa nouvelle image et le regard des autres sur lui-même. Cela entraine un questionnement sur son identité et une nouvelle place à trouver dans le lien social. Ces préoccupations le rendent vulnérables et sont facteurs de crise. Dans ce contexte, il peut être difficile de faire face à un adolescent au quotidien. Il a pourtant besoin de vous pour se construire, afin d’absorber son désarroi qui peut se manifester sous forme d’agressivité.
Le plus important est d’essayer de conserver le dialogue et l’écoute avec votre fille. Si les discussions en face-à-face sont difficiles, vous pouvez essayer de passer par l’écrit : lettres, petits messages, SMS. Tentez également de lui proposer des activités en commun que vous pensez susceptibles de vous intéresser ensemble, un film, une activité sportive ou une sortie culturelle, par exemple. Si vous êtes inquiet sur un sujet ou un comportement en particulier, dites le lui clairement. Evitez par contre de fouiller dans ses affaires ou dans son téléphone. Son intimité est importante à respecter. Enfin, montrez lui qu’elle a, quoi qu’il arrive, de la valeur à vos yeux. Manifestez-lui de l’affection et de la tendresse et ce même si, pour elle, cela est délicat à exprimer.
Pour un petit nombre d’adolescents, la crise peut être plus grave et mener à des comportements à risques, voire à des tentatives de suicide. D’une manière générale, il s’agit d’être attentif à tout changement brutal, par exemple si votre fille s’isole tout à coup, alors qu’elle avait une vie sociale bien remplie, ou si elle cesse des activités qu’elle appréciait. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste, même sans votre enfant au début. L’Unité Malatavie Unité de crise des HUG et de la fondation Children Action peut notamment vous renseigner et vous accompagner.
Ligne ados répond aux appels 24h/24 au 022 372 42 42
Pour plus d’informations, contactez l’Unité de crise Malatavie.