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L’ostéoporose guette-t-elle aussi grand-papa ?

L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par une diminution de la masse et de la qualité des os. Elle les fragilise et entraîne un risque accru de fractures, notamment de la hanche. Contrairement à certaines idées reçues, elle touche aussi les hommes. Des études soulignent qu’un homme sur cinq en est atteint et que la mortalité et les complications liées à une fracture de la hanche sont plus importantes chez les hommes que chez les femmes.

À l’inverse de ce qui est observé chez ces dernières, l’ostéoporose survient rarement seule chez les hommes. Elle s’inscrit une fois sur deux dans un contexte de forte consommation de tabac ou d’alcool, de problèmes cardiaques, respiratoires, de thyroïde, de diabète, de troubles digestifs ou nutritionnels. Les hommes qui ont un faible taux de testostérone ou qui prennent des corticostéroïdes à long terme sont aussi à risque.

Si votre grand-père se casse un membre, sa ou son médecin se posera certainement la question de l’ostéoporose. En cas de doute, votre grand-père peut en parler à sa ou son médecin traitant qui évaluera son risque de fracture et, si besoin, lui prescrira une densitométrie osseuse ou un traitement médicamenteux pour renforcer les os.

Pour se prémunir contre l’ostéoporose, un seul conseil à donner, valable tant pour les hommes que pour les femmes : pratiquer de l’exercice qui charge les os de l’ensemble du corps. Par exemple la marche avec des bâtons ou des exercices de renforcement musculaire. Par ailleurs, une alimentation équilibrée en calcium est recommandée. On en trouve dans les produits laitiers, les légumes verts, les fruits secs et les noix. La vitamine D est également importante. Elle est produite par le corps lorsqu’il est exposé au soleil ou provient de poissons gras, d’œufs et de champignons.

L’exercice physique et un apport nutritionnel adéquat en protéines vont renforcer les muscles et ainsi réduire le risque de chute. Il peut aussi être utile de porter de bonnes chaussures et de sécuriser son domicile, par exemple en enlevant les obstacles et en installant des mains courantes.

Pour plus d’informations, consultez le site du Service des maladies osseuses des HUG.

Crédit photo : unsplash.com

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Publié par Andrea Trombetti

Médecin adjoint agrégé, service des maladies osseuses des Hôpitaux Universitaires de Genève

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